Lors de nos vacances d’octobre, nous nous
sommes arrêtés comme souvent, lorsque nous passons dans la région, au lac de
Der.
Situé sur l’un des principaux axes
migratoires français pour les oiseaux, ce site est reconnu pour son importance
ornithologique puisqu’il est un lieu de reproduction, d’hivernage, ou une étape
dans leur migration. On y dénombre plus de 200 espèces dont certaines sont
protégées.
Sur le sentier qui longe le lac, nous les
avons aperçus sur les bancs de sable. Il nous était difficile de les identifier
car nous n’avions pas de jumelles.
Nous pensions qu’à cette période, nous
verrions les grues cendrées, car 200 000 à 350 000 y transitent
chaque année, arrivant de Sibérie ou Scandinavie.
Mais non, cette année, elles sont beaucoup
moins nombreuses. Le virus de la grippe aviaire a été détecté lors des escales
des volatiles en Allemagne. Des centaines d’animaux morts ont été observés sur
le lac de Der. On ne peut leur prodiguer des soins, une fois qu’elles sont
infectées, on n’est malheureusement que spectateur. Il existe bien un vaccin
contre cette maladie, mais il est impossible de l’inoculer aux grues sauvages.
Maintenant que nous sommes de retour en
Charente, nous guettons les vols qui devraient traverser notre région en cette
période, mais non…. La situation ne s’est pas améliorée !

