Ehpad La Tour Blanche (juillet).

 

Durant les mois de juillet et août, nous n’avons pas trop de concours, et vu le monde sur les lieux touristiques, nous préférons rester dans notre campagne charentaise.

Nous continuons pendant cette période nos visites en maisons de retraite, et dans les différents accueils de jour des malades Alzheimer.

Notre dernière ehpad visitée, se trouve en Dordogne, à La Tour Blanche, très précisément.

Pas mal d’Anciens nous attendaient, réunis auprès de Julia l'animatrice aidée d’une bénévole.

Comme d’habitude, nous avons débuté notre animation, en allant saluer et dire quelques mots à chaque personne. Ensuite, nous avons fait travailler les chiens.

Ici Ninya avec son maître. Bien sûr, nous faisons participer les résidents qui le désirent, le but de notre visite restant avant tout, faire plaisir et « prêter » nos toutous.

Les petites shih-tzus, Hermione et Ushka ont l’habitude de faire un peu d’agility, elles ont pris la suite.

Notre « Tornade » s’y est mise également à la discipline, et allègrement !

Pendant ce temps, Juju, elle,  est allée distraire un monsieur, elle lui rappelait la labrador de son fils, et nous avons tous deux, beaucoup échangé sur cette race, que lui et moi aimons tant !

Or blanc de Noirmoutier.

 

Installée sur le littoral la récolte en marais salants est une technique inchangée depuis son invention. Dès le 5ème siècle les moines ont transformé les marais humides de l’île en marais salants.

La récolte du sel a été un atout majeur pour l’économie insulaire jusque dans les années 1970. Ensuite, il y a eu un léger déclin, mais la relance semble assurée par de jeunes producteurs.

Les marais salants recouvrent 1/3 de l’île. L’eau de mer circule dans un réseau de canaux et de bassins minutieusement entretenus. Grâce à l’évaporation, la concentration en sel s’intensifie tout au long d’un lent parcours. Le sel se cristallise alors et se dépose au fond des bassins en argile.

En période de vacances, il est possible de visiter ces marais, mais en juin lorsque nous y étions, nous avons juste vu les employés travailler dans une exploitation et nous nous sommes contentés des explications prises sur le net, pour information.

Ci-joint quelques photos dont une, prise de plus près, qui montre le saunier entrain de prélever le sel avec cette sorte d’écumoire appelée « lousse ». Le sel est ensuite déposé dans ces brouettes pour cristalliser.

 

Passage du Gois.

 

 

Nous aimons bien aller à Noirmoutier. Toujours avec notre camping-car nous empruntions pour aller sur l’île, le pont construit en 1971.

Mais il existe une autre façon d'y arriver. Pour cela il faut emprunter  une petite route mythique de 4kms200 qui relie le continent à l’île, à marée basse, car à marée haute, elle est recouverte par l’eau entre 1m30 et 4 mètres selon le coefficient de marée.

Nous avons quitté le continent par le pont, et là nous étions devant ce Gois, cette petite route étroite : le soleil était là, c’était marée basse, et Pierre s’interrogeait….

Juju pendant ce temps, faisait son boulot de chien médiateur, elle avait repéré ce monsieur, et comme elle était en longe, est vite allée lui faire des amitiés.

Il y avait pas mal de pêcheurs garés au bord de la chaussée qui ramassaient coques et palourdes.

Un grand nombre de voitures, camping-cars, passaient par le Gois. Nous avons décidé d’emprunter ce passage mythique nous aussi.

En face, le pont pris au départ.

De temps à autre, on trouve sur le côté des balises qui servent aux plus téméraires qui se font surprendre par la montée des eaux. (on doit y trouver le temps long, tout en haut !) il faut attendre que la mer redescende.

La traversée pour nous a été sans encombre, nous avons bien apprécié ce moment.  Le lendemain, nous sommes retournés  à l’endroit où nous avions emprunté la route, c’était marée haute, elle était sous les eaux !!